Livres pour enfants
Les larmes de Thomas
Thomas est un petit garçon comme les autres. Seulement, il est très sensible et pleure beaucoup.
Alors certains enfants se moquent, et cela ne lui semble pas juste...
Les garçons pleurent-ils autant que les filles ? Et d'ailleurs, à quoi servent les larmes ?
À mes enfants et à ceux des autres, qu'ils se sentent libres et fiers d'être eux-mêmes.
Le secret du Père Noël
Bien que Noël approche, Lina est de mauvaise humeur. À l'école, quelqu'un affirme que le Père Noël n'existe pas.
Elle confronte ses parents avec ce sujet... Lui révèleront-ils le secret du Père Noël ?
Et comment préserver la magie de Noël pour les petits frère et sœur de Lina ?
Une histoire pour tous les enfants en âge de découvrir le secret du Père Noël.
Poèmes
L'enfant (12/03/2002)
J’aime à me voir dans les yeux d’un enfant Riant, sautillant, vivant simplement Au delà des regards désobligeants De ces gens tristes et froids qui se disent « grands ». L’enfant ne sait pas, il ne comprend pas Les sentiments comme la honte ou la peur Il croit qu’ils sont une simple douleur Qui serre le cœur et qui noue l’estomac. Heureux l’enfant dans son monde puéril, Bel univers sans tourment ni malheur, Banni l’adulte en perpétuel exil Abandonné par ses fées, il a peur. C’est le savoir qui rend l’Homme soucieux, Ivre de comprendre il devient malheureux, Il torture son esprit, il s’asphyxie, Et oublie qu’un jour il fut un « petit ».
Décadence (31/05/2002)
Il est en l'infini du trouble de mon âme Comme un vide, une absence, même une déficience Qui me laisse sans but errer dans les eaux calmes Berceau de mon enfance puis de ma décadence. En effet mes désirs je les y ai noyés Et mes larmes d'antan s'y sont dissimulées Si bien que mes sentiments sont atrophiés Plus rien ne m'importe à part la sérénité. Mais ce n'est ni une force ni même une chance De vivre sans envie et dans l'indifférence De risquer ainsi de sombrer dans la démence. Mais c'est un cercle vicieux qui s'est engagé Pour m'en sortir il me faudrait la volonté Que je ne trouve plus, ma vie est un non-sens.
Nature humaine (27/05/2003)
Quel bonheur de le voir avec grâce voler Il ne connaît point sa chance l’oiseau miraculé Toujours libre de voguer parmi les nuages L’innocent ne sait pas que certains vivent en cages. C’est le vent balançant qui fait jouir son âme Sifflant en même temps une douce mélodie Mais pourtant camouflant l’évidence du drame Son beau flanc perforé il s’écroule sans bruit. Ainsi à terre impuissant il expire Sans avoir eu le temps de penser à haïr Dame nature si sage n’éprouve point de rancœur. Jeune homme rayonnant de fierté et d’orgueil Ramasse son dû, une vie que sans gène il cueille Innocent lui aussi, il ne crée que l’horreur.
Duo (28/09/2004)
Profond vide oublié, en mon âme caché, Bloqué, injustifié, il demeure en silence ; Pas de vie, pas d’espoir, pour ce moi abusé Grandissant au hasard, je suis là sans défense. Il se faufile, sourd, se promène en mes songes Sans ambition ni foi, ni instinct destructeur ; Tel un ver en son fruit, lentement il me ronge Mais plutôt que ma chair c’est mon âme qui se meurt. C’est ma vie et sa vie qu’insouciant il détruit, Je ne peux le laisser s’établir, sans bruit ; Je vais crier, hurler, aidez-moi je suis seule… Seule face à moi-même, je suis fourbe et malsaine, Je suis deux solitaires, j’aime souffrir de ma haine, Je me perd, je me tue, laissez-moi ici… Seule.